Ophelia vait quitté sa demeure, tôt le matin. Elle avait envie de prendre l'air. Ne sachant pas pourquoi d'ailleurs. Le vent était doux sur son visage encore peu éveillé. Elle devait se dépêcher. Prendre les autres de vitesse. Si sa mère savait ce qu'elle faisait, au lieu de nourrire les animaux, elle en serait morte de rage et son père, s'il était toujours là ! Que dirait-il de sa fille ?
Elle s'habilla en vitesse. Enfillant, des tissus de soies. Montrant ainsi, aux hommes du village, ses courbes parfaites. Enfin, certaines courbes. Elle n'avait pas peur, à l'inssus de certaine, de se montrer fière de ce qu'elle était. Encore une chose la laissait perplexe. Elle n'était toujours pas capable d'avouer son secret. Le fait de savoir se battre. Comment, un jour, pourrait-elle le dire ?
Elle brossa ses longs cheveux de miel. Ophelia n'y mit aucun artifice. Ainsi, elle se montrait à sa juste valeur. Si quelqu'un viendrait, un jour, à l'aimer, se serait pour elle et non pour le reste.
Elle sortie à l'extérieur de sa maison et se dirigea, d'un pas lent, vers la forêt. Elle observait les arbres, les animaux et les bruits qui l'entouraient. La nature au soleil levant. Que c'était magnifique !
Elle portait, sur elle, la dague de son père, Ophelia restait toujours prudente lorsqu'elle sortait de la maison. Elle prit place sur une souche d'arbre puis, ferma les yeux.